Les déclarations antérieures du gouvernement et les plans qu’il a élaborés révèlent qu’une pénurie d’essence est peu probable dans notre pays. Au contraire, nous pouvons imaginer une file de voitures aux stations-service la veille du Nouvel An sans aucune action ou contrainte syndicale. Depuis de nombreuses années, le coût du carburant augmente la veille du Nouvel An. Cela est dû à une augmentation des taux d’imposition.
Le gouvernement de Macron a indiqué que la taxe sur le diesel augmentera de 10% l’année prochaine, ce qui ne sera pas bien accueilli par les conducteurs. Christophe Castaner, un responsable du gouvernement, a déclaré que le prix du gazole augmenterait de 10 % en 2018. Par conséquent, une augmentation de 7 voire 8 centimes par litre serait.
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Notons que ce réajustement est nécessaire en raison de la décision du gouvernement de synchroniser le prix du diesel avec celui de l’essence dans les quatre prochaines années. Il s’agit notamment d’une réévaluation de la taxe carbone, qui entraîne une augmentation du prix de l’essence de 3 à 4 centimes par litre au 1er janvier.
Dans tous les scénarios, gardez à l’esprit que les coûts à la pompe sont influencés par le prix du pétrole. A noter que le prix du pétrole étant au plus bas depuis 2015, les hausses de taxes sont passées inaperçues (environ 50 dollars). Or, selon l’Ufip, ces dernières semaines ont été marquées par une hausse à 56 dollars le baril.