Lors de la pratique d’un sport, une poitrine énorme peut être mortifiante et provoquer des douleurs dorsales et des tensions. Il existe cependant une chirurgie de réduction mammaire qui peut apporter un soulagement. La chirurgie de réduction mammaire peut être couverte par l’assurance maladie dans certaines situations. Le fait que la chirurgie soit considérée comme reconstructive ou strictement esthétique détermine si elle est couverte par l’assurance. Voici quelques conseils pour vous aider dans votre démarche.
Une réduction mammaire, c’est quoi ?
La réduction mammaire consiste à retirer chirurgicalement le tissu mammaire, soit excessif en raison d’un excès de graisse, soit insuffisamment développé. « Lorsque la quantité retirée à la patiente est d’au moins 300 g par sein et de 400 g par sein si la patiente est en surpoids, on parle de réduction mammaire« , précise le chirurgien. Quand elle est inférieure à 300 g par sein, l’intervention n’est plus réparatrice mais esthétique et n’est pas prise en charge par la Sécurité sociale.
Se faire réduire les seins, dans quel cas c’est idéal ?
Une réduction mammaire est une opération qui vise à réduire la taille des seins et à les rendre plus proportionnels au reste du corps. La croissance des seins est généralement d’origine héréditaire ou hormonale, et elle peut entraîner une souffrance physique et mentale pour la femme qui en est atteinte. Une réduction mammaire peut être bénéfique dans certaines situations pour atténuer l’un de ses symptômes :
- Affaissement des seins (relâchement) dû à une modification de l’élasticité des tissus.
- Asymétrie des seins, qui rend les seins peu attrayants et inconfortables pour porter un soutien-gorge.
Les irritations cutanées induites par la transpiration sous les seins, les douleurs dorsales et lombaires dues au poids excessif des seins sur le reste du corps, les déformations du squelette et les difficultés respiratoires sont autant de raisons pour lesquelles la chirurgie de réduction mammaire peut être pratiquée sur des jeunes filles dès l’âge de 16 ans. Elles peuvent ainsi éviter de développer plus tard des complications plus graves telles que des douleurs dorsales chroniques ou de l’arthrite.
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Les conditions de remboursement
Le prix des interventions de réduction mammaire varie entre 2 000 et 5 000 euros environ, en fonction de la quantité de réduction mammaire effectuée. Toutefois, si la réduction mammaire retire plus de 300 grammes de chaque sein, la sécurité sociale la prend en charge. Nous sommes convaincus de pouvoir enlever ce poids ; toutefois, si la partie enlevée d’une patiente ne pèse pas plus de 300 grammes, nous pouvons lui fournir deux devis : l’un avec paiement et l’autre sans.
C’est lors de votre consultation avec le chirurgien esthétique qu’il sera décidé si votre intervention est couverte par l’assurance maladie. Si moins de 300 g sont retirés au cours de l’intervention, celle-ci ne sera considérée que comme esthétique et ne justifiera pas une prise en charge par la Sécurité sociale. Ne vous inquiétez pas du paiement si tel est le cas !
Coût d’une réduction mammaire par rapport à la Sécurité Sociale
Attention, vous pouvez être facturé même si votre sécurité sociale prend en charge les frais. Si cela se produit et que vous êtes victime d’un dépassement d’honoraires (entre 4 000 et 4 800 euros), une partie du montant peut être prise en charge par votre mutuelle selon les termes du contrat. Pour obtenir des précisions sur la somme que vous devrez payer de votre poche, adressez-vous à votre caisse d’assurance maladie. Enfin, si l’intervention n’est pas incluse dans la couverture sociale, nous vous donnerons un devis après une consultation spécifique à cet effet.
Avertissements à la réduction mammaire ?
Avant d’envisager une réduction mammaire, il est essentiel de consulter un médecin et de passer une mammographie pour écarter toute anomalie potentielle, y compris le cancer du sein. Voici les contre-indications les plus courantes de l’intervention.
Le tabac
Le tabagisme est l’une des contre-indications à la réduction mammaire. « Les gros fumeurs ont un risque considérablement plus élevé de complications et de problèmes de cicatrisation », explique le chirurgien. Par conséquent, il refuse d’opérer les fumeuses qui fument plus d’un paquet par jour, et il exige que même les petites fumeuses cessent de fumer au moins trois semaines avant l’opération et deux semaines après.